13 novembre 2007

Hors des valises

Pour une fois, j’ai pris mon temps. Vécu à fond l’Éloge de la lenteur. Même qu’Air Canada m’a accompagnée dans mon effort, puisque nous avons atteint Cancun avec 45 minutes de retard. En passant par Toronto qui, une fois de plus, frissonnait sous une pluie battante.

Quelques heures plus tard, c’était le soleil, les couleurs, la lumière, le bateau, le taxi, la casa.

Pour une fois, je ne me suis pas ruée sur les valises en arrivant, faut tout ranger, vite, vite, il faut être efficace.

Non. J’ai savouré l’accueil des amis, le soleil, l’odeur de la mer, laissé là les sacs et l’ordi pour aller faire mon tour à Centro, déguster mon rituel risotto con setas, avant de rentrer faire un gros, gros dodo.

Le lendemain samedi, tranquillement pas vite, je m’y suis mise, au rangement. Sans presse, il faisait beau.
Même qu’en fait, j’ai terminé le dimanche. Je n’avais pas le choix, le lundi, c’était boulot, et puis de toute façon, il n’y avait que ça à faire, compte tenu de la pluie qui nettoyait gaiement les fenêtres.

Vous voulez savoir? J’ai adoré l’expérience. Au point que voyager le vendredi, c’est bien mieux que le samedi. Deux belles journées avant de retrouver le rythme montréalais qui me suit jusqu’içi. Et aucun remords.

Pour revenir au samedi, j’ai été faire une petite visite à mon copain le vétérinaire. Celui pour lequel je suis famille d’adoption. Et devinez ? je suis revenue à la maison avec Réglisse, Félicia et Café, mes pensionnaires de ce séjour. Ne sont-ils pas mignons ?