6 juin 2007

Jungles urbaines



Le frileux printemps de Montréal me rend un peu nostalgique. 8 petits degrés ce matin, affichait piteusement le thermomètre…

Emmitouflée dans un pull précipitamment sorti du sac de linge d’hiver, je rêve à mes pélicans qui, à cette heure, planent tranquillement au-dessus de la mer.

Dehors frissonnent fleurs et plantes …

Arrête de brailler, me direz-vous, le thermomètre est au-dessus de zéro, quoi de mieux quand on est juste un peu au sud du pôle nord?

On fait quoi là? On rêve à la jungle?

À défaut de celle d’Amazonie, chaude, humide, débordante de fougères géantes et d’orchidées de toutes formes, on peut avoir sa petite jungle urbaine… quelques plantes, un hamac, une fontaine… ça aide!

J’ai commencé par une plante, deux plantes, trois plantes… je rêvais d’un arbre dans mon salon, je l’ai trouvé…

C’est sûr, on ne fait pas ça tout seul. Parce que si, en Amazonie, tout pousse le temps de le dire, à Montréal, il faut faire attention – toutes ces belles viennent de loin et ont besoin de vivre dans un environnement amical.

Quand on a de la chance, on rencontre des passionnés qui ont pour commerce une autre petite jungle.

Ô merveille, j’en connais une. Pas très loin de chez moi. Très particulière. Enchantée. Lieu de transit de toute la verdure qui transforme en jardin mon humble chaumière toute l’année et mes balcons en été…

Je vous cause içi de l’une de mes destinations favorites sur la rue Bernard: la Boutique du Fleuriste, entre Durocher et Hutchison…

Entre Serge, qui a non seulement l’art de dénicher des plantes très particulières mais aussi celui de les soigner… et Michel qui nous donne le goût de collectionner ses trouvailles – je suis choyée, non?

… et puis on annonce plus chaud pour demain!








courtoisie de La Grive