Depuis plusieurs heures, sur le site de Meteomedia, il y a un avertissement de neige pour Montréal Metropolitain-Laval – 20 à 40cms de neige, du vent, rafales de vent à 50km/h. Brrrr. De quoi hiberner, là! On en a jusqu’à jeudi. Paraît-il.
On fait quoi dans ces cas-là?
Mmm… pas de panique : et de un, une fois finie la journée de dur labeur, hop un petit tour au Cepsum pour une séance de cardio-vélo. Bon instructeur, bonne musique, c’est sûr que c’est de bonne humeur que je reprends le métro et – incroyable, la 160 m’attend pour m’emmener au supermarché! – de deux, les petites courses pour le cas où cette tempête serait réellement aussi méchante que le dit la météo – les grenouilles, tant montréalaises que mexicaines, se trompent régulièrement…
Quoi de meilleur, quand il fait froid, noir, et qu’en plus on nous annonce qu’on est mieux de rester au chaud chez nous?
Moi ça me donne des envies de soupe. De soupe aux poireaux. Miam. En avant donc, préparons-nous cette petite merveille. Facile. Le temps de les couper en petits morceaux, voilà deux poireaux qui mijotent doucement dans la casserole, avec un peu de vin blanc, poivre de 4 sortes, épices massale version piquante, en attendant que les rejoignent deux pommes de terre préalablement épluchées à l’aide de ma version perso du Willi Waller 2006 d’Oncle Tom. De l’eau, et le temps que ça cuise, on se réjouit déjà …
Quand c’est prêt, on dépose dans le fond d’un bol un œuf – préférablement de poule en liberté, c’est plus goûteux – on verse par-dessus la soupe, on mélange, on ajoute des croûtons et un mélange de parmesan et d’emmenthal râpés. Miam. Vous m’en direz des nouvelles.
C’est pas une fête ça?
Dehors - non on ne regarde pas ... , dans la maison, joue du vieux jazz, les minettes font la sieste – pour faire changement – et je m’en vais lire avec délectation un petit trésor découvert hier chez mon ami Roland. « Du bon usage de la lenteur ».
Demain, je prendrai le café dans mon jardin, en regardant tomber la neige. Promis, je vous ferai des photos.
Oh et allez donc lire le dernier texte de Foglia. Ah que je l’aime lui!
La vie, c’est plein de petits bonheurs… non?